EMANCIPATION

ANIMALE

UN LIVRE DE CHARLOTTE ARNAL

Le statut juridique des animaux - qui échoue à protéger efficacement leurs intérêts - doit évoluer. L’humanité ne peut plus les considérer uniquement à l’aune de ses usages et doit leur donner une véritable protection. Dans cette optique, la cause animale peut être vue comme un nouveau « mouvement de justice sociale ».

Au fil d'anecdotes personnelles et d'exemples de terrain, Charlotte Arnal fait vivre de façon très abordable les grands principes du droit animalier – une spécialité juridique en plein essor. Elle propose aussi plusieurs réformes très concrètes pour faire avancer les droits des animaux.

Très accessible, ce petit traité d'émancipation animale intéressera le monde politique et juridique, tout comme les militants qui souhaitent structurer une argumentation en faveur de mesures juridiques fortes pour consolider le statut des animaux dans nos sociétés.

  • SOMMAIRE

    Quand la cause animale devient un enjeu politique

    État des lieux des droits des animaux

    Classification des espèces ou l’intérêt de bien choisir sa réincarnation

    Les catégories juridiques

    Les lois protègent-elles (vraiment) les animaux ?

    Réactualiser nos croyances, un impératif de justice ?

    La position originelle : dominé ou dominant ?

    L’animal nous appartient-il ?

    Foutues croyances !

    La sentience, l’ultime critère ?

    Des propositions pour faire avancer les droits des animaux

    Inscrire le droit de l’animal dans la Constitution - Interview Olivier Le Bot

    Reconnaître à l’animal une personnalité juridique - Interview Jean-Pierre Marguénaud

    Instaurer un ministère de la Condition animale - Interview Sue et Will Kymlicka

    Conclusion – Des droits fondamentaux pour les animaux ?

    Quelques textes de référence sur les droits des animaux

  • EXTRAIT

    “À 37 ans, je décide d’intégrer la première promotion du diplôme universitaire de Droit animalier de la faculté de Toulon. Je vais enfin pouvoir répondre à la question qui me taraude depuis plusieurs mois. S’il est interdit dans notre droit « de faire souffrir ou de porter atteinte à la vie d’un animal sans nécessité » alors comment se fait-il qu’on ait le droit de tuer des poules pour en faire des nuggets, de capturer des pythons pour en faire des sacs, de tirer sur des grives pour son loisir du dimanche, de capturer des éléphants pour leur apprendre à faire des tours de piste ou de mettre à mort des vaches gestantes ?”

  • EXTRAIT

    “J’ai toujours ressenti, au plus profond de mon âme, cette solidarité envers les animaux. J’ai pu me relier à leur destin tragique, à leur condition misérable, à leur soumission, à leur impuissance tout autant qu’à leur sensibilité, à leur immense intelligence ou à leur souveraineté. Est-ce une coïncidence si la cause animale est la cause sociale la plus féminine, avec 60 à 80 % de militantes, après la cause féministe elle-même ? Non. La solidarité entre le mouvement d’émancipation des femmes et la protection animale se construit par opposition à la société patriarcale.”

  • EXTRAIT

    “Au fil de mes recherches, je suis troublée par les similarités entre les principes du droit animalier contemporain et les lois qui, par le passé, ont permis à nos sociétés occidentales de prospérer grâce à l’esclavage humain. Comme l’animal d’aujourd’hui, l’esclave d’hier est privé de personnalité juridique. Considéré comme un bien, il est la propriété d’un autre. Et quels droits peut-on bien revendiquer lorsqu’on ne s’appartient pas ?”

  • EXTRAIT

    “Imaginons un exercice simple, basé sur la théorie de la justice du philosophe John Rawls, qui défend l’idée que si nous ignorions tout de nous-même, nous aurions tendance à imaginer une justice beaucoup plus équitable et favorable aux individus désavantagés. Il appelle cela « la position originelle ». Si le voile de l’ignorance était posé sur les conditions de votre naissance – le pays où vous avez vu le jour, la condition sociale de votre famille, votre sexe, votre état de santé et même… votre espèce –, quelle loi, quelle justice écririez-vous pour vous-même ?”

  • EXTRAIT

    “Les dilemmes éthiques qui se pressent à notre porte nous invitent à nous poser de nouvelles questions et à dépasser nos contradictions : est-il possible de défendre efficacement les intérêts de ceux que nous exploitons ? À quel moment les intérêts des animaux prennent-ils le pas sur nos intérêts humains ? Si l’espèce n’est pas un critère moral suffisant pour attribuer des droits, que devrions-nous prendre en compte ? La souffrance (pathocentrisme) ? L’intelligence (cognitocentrisme) ? La capabilité ? La vulnérabilité ? La sentience ?”

Ce que les gens disent

« En un texte très vivant, Charlotte Arnal parle à la première personne et s’adresse directement à son lecteur. Des encadrés éclairant les principales notions, des illustrations, des QR codes donnant accès à des sources, des textes de référence sur les droits des animaux en annexe, ou encore des entretiens instruisent sans jamais lasser. 

De manière générale, selon une méthode qui caractérise la puissance de la démarche adoptée, Charlotte Arnal appelle à faire table rase de nos croyances et opinions pour penser par soi-même, la devise des Lumières.»

— FLORENCE BURGAT

Philosophe, directrice de recherche à l’INRAE

« Avec cet ouvrage, Charlotte Arnal ne nous offre pas seulement le premier "droit animalier pour les nul.le.s", elle nous offre également un constat éclairé de l'actuel statut juridique des animaux dans notre pays. Elle réussit l'exploit de rendre accessible aux non-juristes ce droit si éparpillé et contradictoire, dans une lecture fluide et non-jargonnante.

En tant que formatrice sur la question animale, j'incite fortement mes stagiaires à lire cet ouvrage pour saisir rapidement (et de façon simple mais non simpliste) les enjeux du droit animalier. »

— ANNE-LAURE MEYNCKENS

Formatrice-consultante sur la question animale et fondatrice de Drôle de Zèbre et d'Animal360.

Cet ouvrage documentaire est destiné au grand public, qui y trouvera tout ce qu’il faut savoir pour “mieux appréhender la question animale sous l’angle du droit”, mais il est aussi dédié à toutes celles et à tous ceux qui, par leurs actions désintéressées, “contribuent chaque jour à rendre notre monde plus juste”.

On y trouve notamment plusieurs propositions de réformes institutionnelles, toutes très argumentées, et en particulier le souhait que soit créé un ministère de la Condition animale. Seuls les imbéciles en souriront.

— ALAIN ROLLAT

Chroniqueur. Editorialiste. Ancien directeur adjoint du Monde.

CONFERENCE.

INTERVIEW.

DEBAT.

Ce livre est un support à l’échange, à la diffusion de connaissances et au débat d’idées sur la “question animale”. Ce sujet doit être posé, exposé, débattu par nos communautés, à l’échelle locale et globale. Ainsi commence l’appropriation, l’évolution et l’émergence de réponses fertiles.

Contactez-moi pour un événement ou une interview. Réponse sous 24h.

 

Pour recevoir un exemplaire du livre en tant que service de presse : contactez l’éditeur contact@double-ponctuation.com

À propos de CHARLOTTE

Après avoir fondé et dirigé pendant 10 ans une agence de communication dédiée à la transition, Charlotte décide de se consacrer à la cause animale en 2019. Cette année là, elle poursuit une formation universitaire en droit animalier et parcourt 1200 kilomètres à pied à la rencontre des français·e·s, pour mieux comprendre le sujet et plaider en faveur d’une entrée des animaux dans la Constitution française.

Crédits photos : Antoine Barrières (portrait), autres photos by Unsplash (Gary Ellis, Julie Boulanger, Marko Blazevic, Papartha Pratim Das, Patty Black, Victor Grabarczyk)